Le fameux village au fin fond de la commune limitrophe de l'Aveyron ou eu lieu les évènements des "enfarinés" de 1801 a 1911 .Il ne reste malheureusement plus de traces de leur ancienne chapelle.A noter ici le départ de la randonnée balisé jaune permettant de se rendre a La Vinzelle,village bâti sur un éperon rocheux avec son chemin de croix. Magnifique panorama depuis les crêtes sur la vallée du Lot.A voir absolument.
Vue sur le site de la Bécarie avec La Vinzelle en arrière plan.
La Bécarie se présentait d'emblée comme une petite Thébaïde: un grand plateau fertile soutenu d'un contrefort de rochers tumultueux qu'on eut pu croire prêts à plonger dans les eaux attirantes du Lot. Le hameau s'inscrivait dans un halo de verdure car dix sources jaillissaient là,distribuées par un savant réseau de fossés et de rigoles qui alimentaient la cressonnière ,le pisquié (bassin qui pouvait aussi servir d'abreuvoir au milieu du pré) ou le chanvre était mis a rouir,le lavoir,les abreuvoirs mais aussi tous les ruisselets qui se jetaient dans la rivière. Les bâtiments s'ordonnaient comme ceux d'un château mais avec plus de fantaisies: deux granges, une étable dont les toits immenses se déversaient jusque sur le chemin, un pressoir , une cave ,un atelier ou les hommes, l'hiver, confectionnaient sabots et paniers d'osier, tandis que les femmes ,à coté d'eux ,près des fenêtres , filaient le chanvre et la laine.Il se trouvait aussi une forge, un fournil, enfin la maison, vaste construction qui s'avançait au bord des vergers aux terrasses étagées au dessus du précipice. Elle était toute en longueur , traversée entièrement d'un balcon de bois, en patois balet ou pompidou , ou la famille se tenait au complet , le soir , à la belle saison .Elle regardait du coté de la vallée ou les seules habitations visibles étaient celles du village de La Vinzelle.
D'après le livre "Les Enfarinés" de Jean-Paul Desprat aux éditions du Rouergue.
La Bécarie : pièce commune ou les Enfarinés célébraient leur culte.
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